1. |
|
|||
2. |
|
|||
3. |
|
|||
4. |
|
|||
5. |
|
|||
Doucement la vie me quitte
Je n'ai plus peur mais je pars avec des regrets
Taillé en pièces
La face dans la boue
J'éprouve mon ultime remord
Là-bas dans le royaume des ombres
Car j'ai lutté contre l'injuste
Nous avons voulu traiter la folie par la rage
Partis bien plus au Nord, suivant des hommes bons
Nous tentâmes de sauver nos vies, celles données par les anciens
Mais les colonnes infernales nous ont brisés
Se battant de gâtines en gâtines, faisant parler la foudre
J'ai perdu mes meilleurs amis, leurs femmes dans la Loire se sont noyées
Nous voilà perdus, et, personne pour se souvenir de nous
Me voilà étendu sous les grands chênes
Mon esprit lentement se glisse hors de mon corps
transpercé par la baïonnette d'un bleu
Tout ce que je regrette, c'est de ne plus pouvoir aimer ma belle...
|
||||
6. |
Jinkstraüm - L'Exil
05:55
|
|
||
Échouer sur les mauvais rivages
Me bâfrer au sein de la grande putain
T'as laissé crever tes drôles
Gavoniaj de bras et de coeurs
Ta brume dans mon crâne
Tes vagues dans mes veines
Ton souffle d'ouest m'obsède,
Partir et mourir beaucoup
Lumière dorée de la Mère,
La bonté du Vent
Les lutins à la balingue
Ou mfé ran pidaïe de n'point être là
Quand tes fleurs éclosent
É l'oudeur dou calès ou matin d'septembre...
Parti loin du foyer,
Chez ces enfants d'salauds
Je suis las et tout est laid
Cruel exil.
Chouer sur les mauvais rivages
Me bâfrer au sein de la grande putain
T'as laissé crever tes drôles
Gavoniaj de bras et de coeurs
Ta brume dans mon crâne
Tes vagues dans mes veines
Ton souffle d'ouest m'obsède,
Partir et mourir beaucoup
Lumière dorée de la Mère,
La bonté du Vent
Les lutins à la balingue
Ou mfé ran pidaïe de n'point être là
Quand tes fleurs éclosent
É l'oudeur dou calès ou matin d'septembre...
Parti loin du foyer,
Chez ces enfants d'salauds
Je suis las et tout est laid
Cruel exil.
Chouer sur les mauvais rivages
Me bâfrer au sein de la grande putain
T'as laissé crever tes drôles
Gavoniaj de bras et de coeurs
Ta brume dans mon crâne
Tes vagues dans mes veines
Ton souffle d'ouest m'obsède,
Partir et mourir beaucoup
Lumière dorée de la Mère,
La bonté du Vent
Les lutins à la balingue
Ou mfé ran pidaïe de n'point être là
Quand tes fleurs éclosent
É l'oudeur dou calès ou matin d'septembre...
Parti loin du foyer,
Chez ces enfants d'salauds
Ce suis las et tout est laid
Cruel exil.
|
||||
7. |
|
|||
8. |
|
|||
Réunies sous l'orée des bois
A attendre les derniers coups
Des colonnes menées par les loups
Ici dans notre forêt de Grasla
Le sang est déjà versé
Les arbres sont déjà tombés
Mais notre foi est inébranlable
Quand dans nos yeux miroite la lueur du diable
Nous bâtirons un sanctuaire
Pour la mémoire des hommes oubliés
De la grandeur d'un monolithe doré
D'où jaillira la lumière de nos frères.
|
||||
9. |
|
|||
La boue jaillie des pas sinueux
Déversée entre les pauvres morts,
Tombés sous le glaive de Dieu
Transperçant leurs chétifs corps.
Terre maudite de Vendée,
Où les vies tombent par millier.
La bouche béante, un cri, un râle étouffé
Par l'écrasement des pas enragés.
Jamais plus les oiseaux ne siffleront
Dans ce lieu damné par nos frères.
Le sang abreuvera les sillons
Et la douleur écrasera les pierres.
Dies irae, dies illa,
Solvet saeclum in favilla:
Teste David cum Sibylla.
Quantus tremor est futurus,
Quando iudex est venturus,
Cuncta stricte discussurus!
|
||||
10. |
|
|||
11. |
|
|||
Pays maudit me glace jusqu'à l'âme
Bradé pour une chaleur éphémère
Brasier vite consumé n'a laissé que mon cœur calciné
Nous voilà bannis loin du printemps
Je me languis du ciel d'été, trop d'années perdues en hiver
Tout est gris et ma plaine se meurt
Pourquoi ?
Pourquoi n'ai-je pas fui ma terre tant aimée ?
Les jambes embourbées dans la fange
Terreau sépulcre de mes ancêtres
D’innombrables racines énouées à mes pieds
Me mettent à genoux
Je contemplais les landes brulées
Reflets de mes hivers noyés
L'affliction gagne mes os
Pour toujours enterré dans mon berceau
Pas même essayé de t'oublier
Naitre et pourrir à l'ombre de tes clochers
Condamné à être asservi à ton sublime joug
Je te dois de mes griffes à mes crocs
Cher patrie que je défendrais becs et dents
Et ta boue coule dans nos veines rompues
Ton pardon n'est pas mon oubli
|
Musique Noire De Vendée Pays de la Loire, France
Trve black music from Vendée - France.
Contact Musique Noire De Vendée
Streaming and Download help
Musique Noire De Vendée recommends:
If you like Musique Noire De Vendée Vol.1, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp